C’était comme s’il n’existait aucun autre homme une fois que tu es apparu dans ma vie. Je ne pouvais pas te quitter des yeux.
Tu étais spécial, gentil et amusant. Tu me donnais l’impression d’avoir à nouveau seize ans, de tomber amoureuse d’un béguin, même si je n’avais aucune idée si je lui plaisais.
Tu m’as attirée comme par magie dans ton monde et je ne pouvais pas te fuir.
Je suis tombée amoureuse de toi. Les seules choses que je voyais étaient tes yeux et ton sourire contagieux.
Je n’étais pas prête à aimer. Je venais de vivre une rupture, et je m’étais fait la promesse que je me consacrerais du temps pour guérir.
« Il était temps de faire de moi une priorité« . (Au moins, c’est ce que je disais).
Mais je n’ai pas pu te résister. Je ne supportais pas le risque de te perdre.
Tu semblais parfait dans tous les sens du mot. Alors j’ai choisi de t’aimer.
J’ai choisi de tomber amoureuse de toi, même si cela ne faisais pas partie de mes plans.
J’ai rayé tout ce que j’avais l’intention de faire et j’ai écrit ton nom en grandes lettres.
Tu semblais différent des autres hommes. Il y avait quelque chose de spécial dans tes yeux qui me faisait me sentir calme quand je les regardais.
Ils étaient comme une berceuse pour mon coeur et mon âme.
Quand j’étais avec toi, je me sentais en paix. J’avais l’impression d’être dans un havre de paix où personne d’autre n’étais autorisé à entrer.
C’est pour ça que j’ai décidé de te faire confiance. Tu me faisais me sentir suffisante et c’est ce dont j’avais besoin à cette époque.
Tu me montrais à quoi les paroles de soutien ressemblaient et ce que l’on ressent quand on est soi-même avec les autres.
J’ai choisi de t’aimer et je me sentais enfin heureuse !
Mais les bonnes choses ont une fin et tu me l’as fait comprendre. Au lieu de choisir l’amour, qu’as-tu choisi ?
Bien, tu n’avais pas choisi d’être là, c’est certain. Tu n’aimais pas l’idée d’être près de moi contre vents et marées, cela ne faisait pas partie de ton plan.
Tu n’as pas choisi non plus d’être sérieux avec moi. Au lieu de cela, tu as choisi de jouer avec mes sentiments et de me laisser croire que personne ne m’aimerait jamais vraiment.
Je n’étais qu’un jeu que tu mettais de côté quand il t’ennuyait.
Tu n’as pas choisi de m’aider à me reconstruire à partir des morceaux que d’autres avaient laissés derrière eux. Au contraire, tu as choisi de me ruiner encore plus.
Après toi, je me sentais comme un puzzle d’un million de pièces que personne ne pourrait jamais assembler.
Je suppose que c’était amusant de me regarder pendant que je tombait en ruine parce que tu avais décidé de jouer avec mes sentiments.
Une fois de plus, j’étais tombée sur quelqu’un qui aimait me voir souffrir.
Tu n’étais pas différent des autres hommes que j’ai connus avant toi. Tu étais plutôt le même qu’eux.
TU AS CHOISI DE ME BLESSER !
Mais cette fois c’était différent. J’ai été blessée avant, alors je sais ce que ça fait.
Toutefois, je n’avais jamais vécu quelque chose de similaire à la douleur que tu m’as fait ressentir.
Personne ne m’avait jamais blessée comme toi. C’est comme si tu avais retiré tout espoir de moi et que tu m’avais laissée me noyer dans ma tristesse.
Tu es parti comme si j’étais un objet que tu avais accidentellement cassé, puis caché sous la table.
Il n’y avait aucune conséquence pour toi, car je n’étais qu’une passade.
Tu m’as blessée rien qu’en ne te retournant pas pour voir comment j’allais. Je suppose que tu t’en moquais.
En fait, tu ne t’en souciais jamais, mais tu faisais semblant afin de gagner à ce petit jeu minable auquel tu jouais.
« À quelle vitesse puis-je gagner son coeur, puis la laisser souffrir en silence ? »
Etait-ce le nom de ton jeu ? C’était ton objectif ?
Attirer mon attention, me faire tomber à la renverse et repartir comme si de rien n’était.
Tous ces mots doux de « Je t’aime », et tous ces câlins qui me redonnaient vie n’était qu’une partie de ton plan.
Ils n’étaient jamais réels. Tu les utilisais pour me manipuler, puis tu as disparu.
Tous ces projets que tu avais pour notre avenir…
Comment pouvais-tu prétendre qu’il n’étaient pas honnêtes ? Ils semblaient si vrais.
Tu donnais des noms à nos futurs enfants, tu avais un plan de la maison de nos rêves… Mais tout était faux.
Quand j’y pense, c’était toi qui était faux. Tu faisais semblant tout le temps et tu savais que je croirais tout ce que tu dirais.
J’étais émotionnellement épuisée et blessée par toutes les mauvaises relation précédentes, et tu as utilisé cela contre moi.
Tu savais ce dont j’avais le plus besoin – d’amour, de soutien et de stabilité.
Alors tu t’assurais de me donner tout ça pour gagner mon coeur.
Une fois que tu y es parvenu, je n’étais plus assez bien, alors tu es simplement parti, comme si je n’avais jamais compté pour toi.
J’ai choisi de t’aimer et tu as choisi de me blesser. Tu as rendu les cicatrices de mon coeur plus profondes qu’elles n’étaient avant, et tu as continué ta vie avec désinvolture.
Je n’étais qu’une idiote de te criore, pensant que tu ne serais pas comme ceux avant toi.
Tu étais différent, du moins c’est ce que je pensais, mais tu m’as convaincue qu’il n’y avait rien de différent en toi.
Tout comme ceux avant toi qui m’ont brisé le coeur, tu as fait la même chose.
Tu as transformé les arcs-en-ciel en tempêtes, le soleil en ténèbres, et les étoiles en pluie.
Tu m’as fait plus de mal que je ne pourrais jamais en faire à mon plus grand ennemi ! C’est à ce point que je me suis sentie mal.
Je me remettais sans cesse en question.
Etait-ce de ma faute ? Avais-je fait une erreur ? Avais-je fait quelque chose de mal ?
Mais alors j’ai réalisé que j’étais celle qui te donnait de l’amour pendant que tu étais celui qui me donnait de la douleur.
Rien n’était de ma faut (sauf de t’avoir fait confiance).
Tout le reste était causé par toi – la douleur, la souffrance et la tristesse. Je te reproche tout !
Quand j’ai choisi de t’aimer, tu as choisi de me blesser, ok. Cela fait partie de ta réalité et tu devras vivre avec ça sur la conscience.
Ma conscience est propre car je n’ai jamais rien fait qui aurait pu blesser tes sentiments. Tu as choisi l’autre chemain et je te souhaite bonne chance avec ça.
Mais s’il te plait, ne revient pas vers moi quand tu commencera à avoir du mal à t’endormir car tu penseras à moi.
Je ne peux pas t’accueillir à nouveau dans ma vie car le mal est déjà fait.
Tu as choisi de me blesser. Maintenant, tu dois vivre avec tes choix.