J’ai essayé, vraiment, avec le nombre de fois où je te donnais des chances supplémentaires et tu n’as jamais tenu tes promesses.
Tu me sortais la même histoire depuis notre rencontre.
C’était comme si j’écoutais la même chanson encore et encore, et que rien ne semblait l’aider à changer.
Je me couchais chaque soir, pensant que les choses pourraient être différentes au matin. Mais alors, quand je me réveillait, je me sentais plus fatiguée que la veille.
Tu me faisais plein de promessest et encore plus d’excuses. Mais tu ne m’as jamais donné la preuve que tu avais changé et que nous pourrions enfin vivre notre histoire d’amour.
Je suppose que cela signifie que ce n’était pas vraiment une histoire d’amour et qu’elle ne l’aurait jamais été. Ce n’était qu’un jeu et nous y étions les joueurs principaux.
J’étais une idiote qui continuait de te croire, mais en faisant cela, je ne faisais que me blesser. Et honnêtement, j’étais fatiguée.
Je ne voulais plus écouter tes excuses, car elles semblaient sans fin.
Chaque fois que je te demandais d’avoir une discussion sérieuse à propos de notre relation, tu me racontais la même vieille histoire.
Encore et encore, tes excuses devenaient clichés et je me sentais mal chaque fois que je les entendais.
Un jour, tu as dit que c’était parce que ce n’était pas le bon moment pour toi, et je t’ai demandé de me dire quand ça le serait.
Aurais-je dû partir et revenir après cinq ans ? Un an ? Un mois ?
Bien, je ne pouvais pas vraiment faire ça à ce moment-là, car si je l’avais fait, je serais partie pour toujours.
Même si le moment était devenu bon pour toi de manière magique, crois-moi, je ne serais pas revenue.
J’ai écouté tes excuses pendant trop longtemps et je ne pensais pas pouvoir continuer à le faire davantage.
Tu as été clair sur le fait que TU n’étais pas prêt pour moi et c’était la seule vérité.
Si alors tu n’étais pas prêt, je savais que tu ne le serais pas le lendemain, ni même cinq plus tard.
Ton ‘mauvais moment’ rendait juste les choses claires sur le fait que tu ne m’aimais pas comme je t’aimais, mais c’était ta perte. J’en ai eu marre de me battre contre ça.
J’ai succombé à tes paroles un millier de fois. Je leur donnais une chance tout comme je te donnais une chance.
Quoi qu’il en soit, tu continuais à faire la même chose.
Tu n’as jamais voulu de relation sérieuse, mais tu rendais les choses moins blessantes en disant que ta décision n’était que temporaire.
« En ce moment-même, je ne veux rien de sérieux ».
Tu n’imaginais même pas à quel point je me sentais pleine d’espoir quand j’entendais ces mots ‘en ce moment-même’.
Je t’ai donné du temps pour que tu puisses travailler sur ta vie et j’attendais. Et j’attendais… Et j’attendais…
Ton ‘en ce moment-même’ semblait être éternel.
J’en suis arrivée au point où je me sentais physiquement trop fatiguée pour prendre mon téléphone et lire tes messages, car je savais que tu avais trouvé une autre excuse.
Et j’avais raison, car tu faisais toujours un effort pour me dire quelque chose de nouveau qui avait pour but de renouveler mon espoir.
C’était quand tu étais occupé à ton travail, avec ta famille ou tes amis.
Il y avait toujours quelque chose…
Et je pense que si je t’avais donné une autre chance, la prochaine chose que tu m’aurais dite aurait été que tu étais coincé sur une île lointaine et que tu ne pouvais pas vraiment réfléchir à notre relation à ce moment-là.
J’étais fatiguée de ça et je comprenais que tu ne changerais jamais, peu importe le temps que je resterais avec toi.
Alors cette nuit-là, je t’ai dit que je ne le supportais plus et que je te quittais, et tu as décidé de jouer à ton sale petit jeu une fois de plus.
Tu t’es effondré devant moi, me disant que tu ne voulais pas perdre ce que nous avions. Tu me suppliais de rester et de te donner une autre chance et tu m’as finalement bernée.
Et quelle était la prochaine chose que j’ai eue de toi ? Deux phrases qui me mettent encore en colère aujourd’hui.
« Si nous pouvions garder cela secret pendant un temps. Je n’aime pas mettre une étiquette sur les choses ».
Sais-tu ce que cela m’a fait ressentir ? C’était comme si on m’avait jetée du haut d’une falaise.
Quelque part au milieu de ma chute, tu m’as attrapée et m’as donné l’espoir que j’étais en sécurité. Après cela, tu m’as à nouveau jetée dans le vide.
Puis il y a eu cette période où tu as toi-même coupé tous les ponts avec moi.
J’étais fatiguée d’être ne serait-ce que dans la même pièce avec toi car tu étais dangereux. Tu jouais avec les gens comme avec des jouets.
Tu me rendais désespérée, une version triste de moi-même, et je ne le supportais plus.
C’est là que j’ai réalisé que j’étais fatiguée d’écouter tes excuses. Je savais que je ne pourrais plus construire ma vie autour d’elles.
Je ne pouvais pas être avec quelqu’un qui faisait juste semblant de m’aimer pour qu’il ne finisse pas seul.
Je voulais plutôt quelque chose de réel.
Je voulais quelqu’un qui m’aime pour ce que je suis, sans faire semblant.
Il me dirait quand quelque chose ne va pas et il essaierait toujours d’arranger les choses.
Je voulais me sentir en sécurité dans une relation, savoir que c’était vraiment ce que je voulais et que je ne me contentais de personne par dépit.
Je voulais une relation sérieuse et engagée, où nous travaillerions ensemble pour créer notre avenir. Pour créer notre histoire d’amour…
Mon estomac se retournait à chaque fois que j’entendais une forme quelconque de ces mots et je ressentais instantanément le besoin de m’éloigner de ceux qui les prononçaient.
Je savais que je ne pourrais plus survivre à la manipulation par les mots, car c’était ainsi que se présentait notre relation (si je peux même appeler cela une relation, car tu n’aimais pas mettre des étiquettes sur les choses, n’est-ce pas ?)
Encore et encore, je t’ai donné le feu vert pour jouer avec moi comme tu le voulais.
J’admets que c’était une erreur. D’un autre côté, tu dois aussi admettre que tu n’as jamais voulu de moi pour toujours, que je n’étais qu’une solution temporaire et que c’était le maximum que je puisse être pour toi.
Tes excuses m’ont permis de rester dans ta vie aussi longtemps que tu le voulais, jusqu’à ce que je décide que c’était assez.
J’étais épuisée et je n’en pouvais plus, je voulais quelque chose de vrai, quelque chose qui ne me ferait pas sentir que je n’étais pas assez.
Je voulais quelqu’un qui me rendrait heureuse à chaque fois que je penserais à son nom.
Et tu n’as jamais été cet homme…