Je ne sais pas combien de fois je vais devoir te le répéter, mais je ne veux plus de toi.
Les disputes, les mensonges, la toxicité, sont trop difficiles à gérer pour moi et j’essaie vraiment d’aller de l’avant. Alors pourquoi pas toi ?
Pourquoi est-ce que tu ne me laisses pas vivre ma vie pleinement ? Pourquoi est-ce que tu n’écoutes pas quand je te dis d’arrêter de t’accrocher à quelque chose qui n’existe plus ?
Mon respect pour toi a disparu depuis longtemps. J’essaie juste de trouver un moyen de te le montrer pour que tu me laisses tranquille.
Quand je suis tombée amoureuse de toi, c’était si stupide. Tomber amoureuse. Tomber. Comme si j’avais dû savoir que les choses auraient mal tourné.
Je ne peux pas avancer si tu continues de me rappeler ce passé que nous avons partagé ensemble.
À l’époque, je pensais que je t’aimerais pour toujours.
Je pensais que l’amour que tu ressentais pour moi était réel et non une tactique de manipulation élaborée par ton cerveau dérangé.
Tu débarquais à ma porte, avec ton plus beau sourire, et tu demandais à rentrer.
Je ne le savais pas à l’époque, mais la première fois que je t’ai laissé entrer dans mon appartement, c’était la première fois où je t’ai laissé entrer dans mon cœur.
Je t’ai laissé voir tous les détails déplaisants de ma personne que j’essayais de garder cachés. Tu m’as vue entièrement exposée et ça ne m’a pas dérangée.
Il y a eu un moment où je me suis dit que c’était comme ça que ça devait être. Moi dans tes bras, nos mains entrelacées pour traverser la vie ensemble.
Cependant, tu as décidé que tu ne voulais pas d’une fin heureuse pour nous. Tu as décidé que l’amour n’en valait pas la peine. Ou que je n’en valais pas la peine ?
Tu semblais être l’homme parfait. Aimant, attentionné, toujours sur le qui-vive, prêt à faire plaisir.
Du moins, c’est ce que je pensais quand je voyais tout en rose dans notre relation.
Je ne pensais pas que tu pouvais faire quoi que ce soit de mal.
Jusqu’à ce que tu prennes mon cœur dans la paume de ta main et que tu l’écrases lentement.
Tu m’as brisée le cœur si lentement que j’ai cru sentir une piqûre sous mes côtes.
Quand tu as décidé que tu préférais rester célibataire plutôt que de t’engager avec moi, mon cœur a finalement cessé de battre pendant un moment.
En ton absence, j’ai repensé à toutes ces fois où tu m’as traitée de chiante alors que je voulais te parler.
Je voulais tellement te parler parfois, mais tout était plus important que moi.
Tu voulais faire de moi une jolie petite marionnette, prête à être là à chaque fois que tu en avais besoin, mais sans jamais rien faire en retour.
Je n’ai jamais réalisé l’impact que tu avais sur moi jusqu’à ce que tu partes.
Tu as dit qu’une relation n’était pas quelque chose que tu voulais tout de suite. Tu ne voulais pas être coincé.
J’ai cru que je pouvais te changer. J’ai même pensé que si tu tombais amoureux de moi, les choses changeraient et que tu envisagerais d’être avec moi.
C’était seulement « presque ». Presque de l’amour, presque une relation.
Tu n’as pas hésité à partir quand les choses sont devenues trop réelles pour toi. Les mots que tu as employés quand tu es parti sont encore dans ma tête.
Mon cher, je ne suis pas très exigeante. Je ne suis pas difficile à comprendre et je n’en demande pas trop.
Alors, maintenant que j’ai tourné la page, pourquoi tu es revenu ?
Pourquoi est-ce que tu as décidé que changer de numéro et m’appeler plusieurs fois par jour était une bonne idée ?
Tu es revenu par des appels manqués et des messages sans réponse. Tu es revenu en suppliant pour une seconde chance alors que tu n’en méritais clairement pas une.
C’est maintenant que je comprends, à travers des yeux non brouillés par l’amour, que tu voulais seulement garder tes options ouvertes. Tu voulais mon affection jusqu’à ce que quelqu’un de mieux arrive.
N’essaie même pas de le nier, puisque j’ai vu de mes propres yeux que c’était la vérité. À quel moment tu as pensé que je te reprendrais ?
Même si j’ai envie de te parler, j’essaierai de garder mon cœur à distance.
Je vais de nouveau bloquer ton numéro et je vais bloquer tous les nouveaux profils que tu créeras. Tes amis peuvent arrêter de me demander si j’envisage de te pardonner.
Tu peux arrêter d’aller dans mes endroits préférés, même si tu les as déjà gâchés pour moi.
Arrête de faire comme si tout ça était normal. Comme si tu étais une sorte de nécessité vers laquelle je devais retourner à chaque fois que je suis appelée. Je ne t’appartiens pas.
Je mérite d’aller de l’avant, alors s’il te plaît, laisse-moi partir.
Arrête de m’appeler avec des numéros inconnus. Arrête d’aller voir mes amies et de leur demander de mes nouvelles.
Tu me fais peur et je pleure tous les soirs en m’endormant tellement j’ai peur.
Tu vaux mieux que ça. Tu ne me feras jamais de mal physiquement, mais mes émotions ne peuvent plus supporter cette torture.
J’ai besoin que tu me laisses partir comme tu l’as fait avant.
Arrête de demander si je vais te parler. Arrête de demander si je te reprendrai. La réponse sera toujours NON.
Je mérite quelqu’un de bien meilleur que toi. Arrête de croire que tu es la meilleure chose qui soit arrivée à l’humanité.
Je peux avoir beaucoup mieux que toi. Je peux être aimée par un homme qui connaîtra ma valeur et qui n’aura pas peur de s’engager avec moi pour toujours.
Il ne me quittera pas quand les choses deviendront « trop concrètes », il ne s’enfuira pas quand je lui dirai que je l’aime.
Il m’admirera et sera là pour moi. Contrairement à toi, il ne jouera pas avec mon pauvre petit cœur blessé.
Alors, arrête. S’il te plaît, arrête.
Je ne peux pas laisser tomber, je ne peux pas aller de l’avant, tant que tu t’accroches à l’idée qu’un jour je te reprendrai.
Parce que je ne le ferai pas. Je connais ma propre valeur. Je mérite bien mieux que ce que tu es capable de me donner.
Tu n’as pas changé et tu me fais juste peur. S’il te plaît, respecte mes limites. Respecte ma vie privée et laisse-moi partir.
Si tu te souciais de moi, tu ne t’accrocherais pas.