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Si Vous Êtes Épuisée D’Être Le Bouc Émissaire De Ses Blessures, Ceci Est Pour Vous

Si Vous Êtes Épuisée D’Être Le Bouc Émissaire De Ses Blessures, Ceci Est Pour Vous

Vous avez tout essayé. Vous avez été douce, patiente, compréhensive. Vous avez arrondi les angles, gardé le silence, ravalé vos larmes. Vous avez même fini par croire que vous étiez trop exigeante, trop émotive, trop intense.

Mais si vous vous retrouvez constamment à vous excuser pour des choses que vous n’avez pas faites, si vous portez la responsabilité de ses colères, de ses absences, de son mal-être, alors il est peut-être temps de faire une pause. De respirer. Et de regarder la situation en face.

Ce n’est pas vous. Ce n’a jamais été vous.

Certains hommes ne cherchent pas une relation saine. Ils ne cherchent pas une partenaire avec qui construire. Ils cherchent une échappatoire. Un refuge émotionnel. Une femme capable d’absorber leurs douleurs, leurs frustrations, leurs blessures d’enfance non réglées. Et pour cela, ils n’ont aucun mal à projeter leur mal-être sur vous. À faire de vous le réceptacle silencieux de ce qu’ils refusent d’affronter eux-mêmes.

Ils ne veulent pas d’égal à leurs côtés. Ils veulent une femme qui encaisse, qui s’adapte, qui se taise. Et très souvent, cela commence de façon presque imperceptible.

Si Vous Êtes Épuisée D’Être Le Bouc Émissaire De Ses Blessures, Ceci Est Pour Vous.

Ils évoquent leur passé difficile, une ex qui les a “brisés”, une mère absente, un monde cruel. Vous ressentez de l’empathie, vous avez envie de l’aimer “mieux”, de lui prouver que vous, vous ne ferez pas partie de ceux qui l’ont blessé. Vous vous engagez à ses côtés avec sincérité, avec cœur, avec espoir.

Mais rapidement, la dynamique glisse. Vous devenez celle qui doit tout supporter, tout comprendre, tout réparer. Et chaque fois qu’il vous rejette, qu’il se montre froid ou blessant, il trouve une excuse : “Tu sais que j’ai du mal avec les émotions.” “Je t’avais prévenue que j’étais compliqué.” “C’est toi qui me pousses à bout.”

Alors, vous vous adaptez. Vous marchez sur des œufs. Vous vous persuadez que si vous devenez encore plus douce, encore plus patiente, il finira par changer. Il redeviendra celui qu’il était au début, ce partenaire tendre et vulnérable que vous avez connu. Mais cette version de lui n’était qu’un masque. Une façade pour vous attirer. Et plus vous essayez de l’atteindre à nouveau, plus vous vous perdez.

Très vite, la confusion s’installe.

Il ne vous insulte pas toujours. Il ne crie pas forcément. Non. Il fait bien pire. Il vous fait douter de vous.

Il dit des choses comme “Tu réagis mal”, “Tu exagères”, “Tu vois le mal partout.” Et à force de l’entendre, vous finissez par le croire. Vos émotions vous disent qu’il y a quelque chose de malsain. Mais ses paroles vous font douter.

C’est ce qu’on appelle la dissonance cognitive : ce moment où votre cœur sent que quelque chose cloche, mais où votre esprit est convaincu que le problème vient de vous.

Et c’est exactement ce qu’il cherche. Que vous vous remettiez en question à sa place. Que vous vous épuisiez à vous corriger, pendant qu’il reste figé dans ses blessures, bien à l’abri de toute responsabilité.

Vous commencez à vous auto-surveiller, à retenir vos mots, à anticiper ses réactions. Vous vous transformez. Vous vous effacez.

L’amour ne suffit pas à guérir quelqu’un qui refuse de se soigner. Vous pouvez offrir toute votre bienveillance, toute votre loyauté, toute votre lumière. Mais s’il ne fait aucun travail sur lui-même, il finira par éteindre la vôtre. Il ne cherche pas à guérir. Il cherche à survivre, même si cela vous détruit au passage.

Si Vous Êtes Épuisée D’Être Le Bouc Émissaire De Ses Blessures, Ceci Est Pour Vous.

Et ce n’est pas votre rôle de le sauver. Ce n’est pas votre mission de porter ses traumatismes sur vos épaules. Ce n’est pas à vous de devenir sa thérapeute, sa mère, son guide, son repère.

Vous êtes une femme. Vous avez le droit, vous aussi, de tomber, de douter, d’être vulnérable. Vous avez le droit d’exister sans devoir constamment réparer l’autre.

Aimer quelqu’un, ce n’est pas disparaître en lui. Ce n’est pas accepter d’être humiliée, ignorée, manipulée. Ce n’est pas se taire pour éviter le conflit. Ce n’est pas annuler vos émotions pour apaiser les siennes. Ce n’est pas une guerre d’endurance où celle qui souffre le plus prouve le plus son amour.

Vous avez le droit de dire stop. Même s’il dit vous aimer. Même s’il a souffert. Même s’il vous fait croire que vous êtes la seule à le comprendre. Rien, absolument rien, ne justifie que vous soyez constamment blessée dans une relation.

Et vous savez quoi ? Il y a un monde après lui. Un monde où on vous écoute sans vous faire passer pour folle. Un monde où vos émotions sont légitimes. Un monde où vous n’êtes pas responsable du chaos intérieur d’un autre. Un monde où l’amour n’est pas un champ de bataille.

Non, vous n’êtes pas “trop” quoi que ce soit. Vous n’avez jamais été le problème. Vous étiez juste la personne disponible, ouverte, généreuse – celle à qui il a confié le fardeau de ses douleurs, sans jamais vous demander si vous aviez les épaules pour les porter.

Et si vous êtes aujourd’hui épuisée d’être le bouc émissaire de ses blessures, alors croyez-moi : ce n’est pas une faiblesse. C’est un réveil. C’est le signe que vous êtes prête à reprendre votre place. À vous choisir, enfin.

Et ça, c’est le début de votre libération…